2018-2019
Les DSAA1 Design mention graphisme ont terminé l’année avec un projet d’édition, de sa conception à son impression, accompagnés de Florian Chevillard, designer graphique indépendant, qui a pu les accompagner à la réalisation éditoriale de leur ouvrage.
À partir de la thématique du Plein Air et d’un corpus d’articles et images, les étudiants ont dû se positionner et se questionner sur la manière de concevoir, de proposer un objet d'édition en prenant en compte toutes les spécificités éditoriales (hiérarchisation, composition, format, etc…).
PLEIN AIR
Par Coline Bouvet
Cette édition de « plein air » repose sur le questionnement suivant : comment est-il possible d’interpréter l’idée de repère dans la cartographie au sein d’une édition ? En somme, transposer des principes cartographiques en principes éditoriaux. La carte nous retrouve et nous guide, mais quelques fois nous nous trompons et nous perdons. Cette édition nous guide, mais il arrive que l’on s’y perde. À la page suivante, on se retrouve, telle une marche accompagnée d’une carte dans un paysage montagneux. La couverture fait ainsi office de légende du reste de l’édition.
PLEIN AIR
Par Joseph Clenet
Le titre de la revue, Plein Air, ainsi que ses articles m’ont inspiré des notions telles que la légèreté, le vide, le ciel, voire la douceur. J’ai donc souhaité traduire ces notions par des intentions plastiques et des intentions pratiques. La revue doit paraître légère dans sa mise en page et pleine de respirations visuelles. Elle doit également être facilement transportable et designée pour cela, car je pense que l’expérience de lecture de la revue est meilleure si on la lit dans le « plein air ».
PLEIN AIR
Par Alice Macquigneau
Dans ce projet d’édition, le plein air est envisagé comme un moyen de contemplation. Le lecteur est invité à prendre le temps d’observer et de toucher. Une grande place à la respiration est accordée tout au long du magazine laissant alors une importance au blanc de la page et créant des pauses dans la lecture.
PLEIN AIR
Par Alex Pagnoux
Cette édition se base sur le principe du plein air, ainsi que sur les sujets qu’il traite, impliquant avant tout la notion de voyage. De ce constat, est née l’idée du carnet de voyage, de notes. Zapbook ou Moleskine, les supports du carnet de voyage sont variés et sont une source d’inspiration vaste : annotations, croquis, images partielles, etc. Le concept est alors de garder les codes fondamentaux de ces carnets (portabilité, matérialité, plasticité) sans trop le connoté. La revue Plein Air est alors une sorte d’objets qui connote le voyage et qui souhaite inciter ses lecteurs à partir en expédition avec cette édition dans leur sac à dos.
PLEIN AIR
Par Camille Sécher
Le plein air engage la découverte. Découvrir l’extérieur, le plein air, c’est déambuler, faire ses propres choix, c’est également trouver quelques sentiers qui vont partiellement nous diriger. Tout au long du périple, le regard et les mains sont surpris. La manipulation de l'objet livre, engage vers de multiples chemins de narrations qui redéfinissent sans cesse les liens entre les articles.
PLEIN AIR
Par Corentin Balcon
La thématique du Plein Air est ici envisagée sous l’angle du rapport à l’échelle, en travaillant sur le contraste entre l’infiniment petit face à l’infiniment grand. Cette idée vient du fait que la plupart des textes traitent de l’immensité de la nature, au milieu de laquelle l’être humain se sent minuscule.
PLEIN AIR
Par Clara Méoni
L’édition s’appuie une opposition entre l’immense et le détail. Ces deux temps sont retranscrits dans le découpage de l’édition et les choix éditoriaux. Le format panoramique implique une lecture assez lente. Les couleurs et le traitement des images connotent une vision idéalisée du plein air, idée renforcée par le premier papier doux au toucher. Le second papier, au grain palpable, traduit le côté brut imparfait de la nature.
PLEIN AIR
Par Mathilde Mary
À travers l'analyse de la thématique du plein air, j'ai décidé de mettre en avant les notions de mouvement et d'errance dans son édition, afin d'y perdre le lecteur et de renouveler l'expérience de la lecture. Pour cela, j'ai mis en place un système de grilles modulaires faisant de la revue une véritable carte, amplifiée par la présence d'une légende reliant contenu textuel et imagé, le tout dans un univers graphique épuré et brut.
PLEIN AIR
Par Charlotte Pearce
L’idée était de créer une mise en page aérée afin de permettre au lecteur de ressentir la notion d’air et de transparence en manipulant l’ouvrage. Le format oblong rappelle la photographie panoramique. Chaque double page se limite à une seule image, afin de ne pas surcharger celle-ci et de permettre une « respiration » dans la lecture de l’ouvrage. Pour obtenir une meilleure idée de transparence, les images ont été retravaillées, les rendant plus douces, et les textes sont imprimés en différentes nuances de beige.
PLEIN AIR
Par Antoine Sescousse
Le concept éditorial du premier exemplaire de la revue « Plein air » s’oriente vers les notions de changement (d’environnement, de sensation, d’atmosphère) et d’état brut, au sens de cru, simple, sauvage. Les choix graphiques, les choix de mise en page sont axés sur ce besoin soudain et non réfléchi de prendre l’air. Ainsi, au travers des pages de ce premier numéro, le regardeur passe d’une sensation visuelle à une autre, certainement plus aérienne et spontanée.
PLEIN AIR
Par Lucile Poret
Le plein air semble être une bouffé d’air frais et simple d’accès. Si l’on se concentre sur la réalité des choses, c’est-à-dire l’expérience vécue par les adeptes du plein air, il en sort une toute autre dimension : c’est difficile et compliqué. Cette revue reflète donc une belle illusion car les choix graphiques tels que le traitement des images ou encore les choix typographiques permettent de créer un univers visuel inattendu pour une revue sur cette thématique.