2019-2020
Autoproduire
Du 16.09.19 au 03.02.20
DSAA1 Design produit
autoproduire
projet d'expérimentations technique et plastique, fabrication de machines
En partenariat avec Yann Peucat, photographe, pour les prises de vue photographiques
"Autoproduire" comme seule incitation à une exploration personnelle mêlant approche technique et plastique. Imaginer un procédé de fabrication, les outils nécessaires à sa réalisation, les objets conçus et fabriqués et leur mise en scène photographiée. Sont présentées ici les mises en scène, et, en lien les comptes instagram communiquant l'exploration.
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EXTRUSION AVEC GRAVITÉ
Par Lou Gouaille
Qu’est ce que c’est que ce truc? Non, ce n’est ni une forme de champignon Alien, ni un coquillage exotique. Ces « choses » sont le fruit de recherches sur l’extrusion un procédé industrielle qui sert à faire vos pâtes. Il consiste à faire passer une matière dans une filière une matière. Ici le procédé est détourné car la matière est déposée sur un filet, où elle se fige pendant sa chute entre les mailles. Donc ici rien d’étrange juste un filet à clémentine, un peu de plâtre et de colle!
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ROPECITY
Par Agnès Mena
Pour questionner les bienfaits et les avantages de l’autoproduction, j’ai travaillé un procédé d’empoissement de fil pour créer des volumes à partir de cordelette, à priori molle et sans tenue. Représentant un moyen de produire à volonté grâce à de faibles moyens économiques et matériels, j’ai orienté mes recherches sur un procédé naturel : de la corde de coton, de la colle à base de farine et de sucre, des pigments naturels tels que du charbon ou du curcuma. La colle sert de durcisseur, la forme est donnée grâce à une matrice libre. Les possibilités formelles sont multiples. Ainsi RopeCity propose une nouvelle façon de fabriquer son jeu de construction : construire ses bâtiments grâce à un principe de bobinage de corde pour créer sa propre architecture, raconter son histoire.
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FROM...
Par Arnaud Pohl
récolter des chewing gum jetés sur les trottoirs, explorer leur mise en oeuvre et fabriqués des objets témoins de leur réutilisation.
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CRISPY CRACK
Par Léa Tournebize
Lors de mes nombreux passages en self lycéen, j’ai pu remarquer l’impressionnante quantité de nourriture gâchée. Dès lors j’ai accumulé des restes alimentaires, pour les réemployer. Mes recherches ont débuté par le réemploi des résidus en les agglomérant à l’aide de diverses colles naturelles. J’ai simplifié ma colle de farine, en la mélangeant directement à de la chapelure de pain et de l’eau. Après sa sortie du four, ce carré de matière craquante sentait la délicieuse odeur du pain chaud. Mes recherches m’ont finalement amenée à la création d’un crackers, goût croûte de pain, réalisé à l’aide des capacités de rétractation du papier cuisson. Ce projet se concrétisera par un kit de fabrication qui permettra aux boulangers ayant des invendus, d’auto-produire leurs crispy cracks pour éviter le gaspillage, tout en satisfaisant les addicts de croûtes de pain.
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WAXTHREAD PROCESS
Par Clémence Potinière
Expérimenter autour de la cire d’abeille et créer un nouveau processus de fabrication pour aboutir à un objet autoproduit. Ici j’ai décidé d’utiliser les qualités plastiques de la cire en élaborant une machine qui m’a permis de créer du fil de cire. Ce fil est obtenu grâce à l’écoulement d’un volume sphérique de cire qui en chauffant va venir s’étendre et se déposer sur une contre forme de glace placée plus bas. La hauteur d’écoulement et la plasticité de la cire va faire qu’elle va se transformer en fil. La mise en révolution de la contre forme de glace permettra la mise en volume du fil de cire.
AGAR AGAR
Par Flora Mestre
Intriguée par cette matière j’ai voulu comprendre et observer les changements d'états et les qualités plastiques de l’agar agar au travers des étapes de mise en ouvre d’une feuille depuis l’utilisation de moyens matériels d’une cuisine domestique. Aimant cuisiner, il m’intéressais aussi de créer un matériau en suivant une recette de cuisine. Après de nombreuses expérimentations de proportions, compositions, séchage j’ai pu observer ses qualités plastiques de prises d’empreintes, de souplesse et de translucidité et créer deux typologies d’objets, un vide poche et deux luminaires pour démontrer ses qualités.
LAMPE MELATALEX
Par Clara Musset
Vous avez envie de toucher, vous êtes intrigués ? Peut-être même un peu dégoutés ? Vous pouvez y aller, c’est du solide. Pas banal comme ressenti n’est-ce pas ? Maintenant, regardez plus attentivement les différentes parties de la lampe. Notez les contrastes entre le pied orthogonal, et l’abat-jour à la forme et à la matière si particulière. Et le fil orange qui vient habiller le tout ! D’ailleurs, suivez le fil… Vous avez vu, il y a même un interrupteur. Allez-y, actionnez le et allumez la lampe, vous en mourrez d’envie. Regardez tous les effets de lumière produits, tous les détails qui apparaissent en transparence. La structure de l’abat-jour se transformerait presque en dentelle… Pas mal pour un objet autoproduit en grillage et en latex avec les moyens du bord, à l’aide d’un procédé inventé !
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PAPIER BULLE MOULÉ
Par Justine Dupaquier
Ce motif est obtenu par coulée de plâtre et résine acrylique dans du papier bulle suspendu. Mon procédé est fonctionnel mais encore aléatoire. Pour obtenir le motif coquillage sur la surface d’un volume, il faut qu’un poids à l'intérieur appuie le matériau que l’on coule, contre les paroies du papier bulle. Au fil des expérimentations, je me suis rendue compte que le motif était mieux dessiné lorsque je plaçais un ballon de baudruche gonflé au centre, au moment du coulage. Mon but est de continuer ces recherches pour créer un volume creux avec ce motif sur toute la surface extérieure.
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