Du 05.09.18 au 14.09.18

DSAA1 Design pluridisciplinaire


TRIBUS ATTRIBUTS


WORKSHOP DESIGN GLOBAL

A partir de textes décrivant des tribus réelles ou fictives, les étudiants ont réfléchi à l'identité socio-culturelle de celles-ci. A partir de matériaux ressources prédéfinis, ils ont conçu et produit des emblèmes, un campement, des objets de pratiques culturelles, des costumes et autres accessoires permettant d'identifier la tribu. Le workshop s'est clôturé par une parade mettant en scène les 6 tribus.


 


 

LE CERCLE EMPHATIQUE

Par Charlotte Pearce, Manon Ciaraldi, Lucile Poret, Lucille Rabot, Trévis Courcier

« La dynamique du Tour, elle, se présente évidemment comme une bataille, mais l’affrontement y étant particulier, cette bataille n’est dramatique que par son décor ou ses marches, non à proprement parler par ses chocs (…) En fait, la dynamique du Tour ne connaît que quatre mouvements : mener, suivre, s’échapper, s’affaisser (…) Le Tour possède une morale ambiguë : des impératifs chevaleresques se mêlent sans cesse aux rappels brutaux du pur esprit de réussite. C’est une morale qui ne sait ou ne veut choisir entre la louange du dévouement et les nécessités de l’empirisme. »
Barthes Roland, Mythologies, 1957

 


 

LES MARAUDEURS

Par Alexandre Figueira, Alice MAcquignau, Cindy Sausse, Léna Kaczmarek, Mathilde Mary

« La ville de Léonie se refait elle· même tous les jours: chaque matin la population se réveille dans des draps frais, elle se lave avec des savonnettes tout juste sorties de leur enveloppe, elle passe des peignoirs flambants neufs, elle prend dans le réfrigérateur le plus perfectionné des pots de lait inentamés, écoutant les dernières rengaines avec un poste dernier modèle. Sur les trottoirs, enfermés dans des sacs de plastique bien propres, les restes de la Léonie de la veille attendent la voiture du nettoiement (...) en se renouvelant chaque jour, la ville se conserve toute dans cette seule forme définitive : celle des ordures de la veille, qui s’entassent sur les ordures des jours d’avant et de tous les jours, années, lustres de son passé. »
Calvino Italo, Les villes invisibles, 1972

 


 

LES WIEROOS

Par Léo Guérillon, Marie-sophie Sébille, Camille Sécher, Angélique Chéreil, Antoine Sescousse

« Oo-oh, île au large le la côte de Caspak, dans le Pacifique sud. C’est la patrie des Wieroos, la plus douée de toutes les races du royaume. Les Wieroos sont des h0mmes volants ; leurs ailes fixées aux épaules sont le résultat du système évolutif unique qui prévaut à Caspak.
Les Wieroos ont un visage terreux aux joues creuses qui évoque une tête de mort, des doigts semblables à des griffes et de longs bras nerveux. Parfaitement imberbes, ils n’ont ni cils, ni sourcils. Comme ils sont incapables de faire naître des enfants de sexe féminin, ils kidnappent des femmes appartenant aux races les plus évoluées de Caspak, et en font les mères des futures générations de Wieroos mâles. »
Rice Burroughs Edgar, The Land that time forgot, 1918

 


 

LES ARPENTEURS

Par Margot Aunai, Corentin Balcon, Coline Bouvet, Sidonie Bry, Caroline Le Guenic

« Le soleil est toujours sur le point de se lever. La lenteur de rotation de Mercure vous permet d’arpenter sa surface rocailleuse assez rapidement pour garder une avance sur l’aube, ce que nombre de gens font. Pour beaucoup, c’est un mode de vie. Ils vont à grands pas vers l’ouest, pour devancer toujours le prodige du jour. Certains se hâtent d’un lieu à un autre, pour examiner les fissures où ils ont précédemment procédé à l’inoculation de métallophytes bioaspirantes, et ils grattent au plus vite les résidus accumulés d’or, de tungstène ou d’uranium. Mais dans leur grande majorité ils ne sont dehors que pour apercevoir le soleil. »
Stanley Robinson Kim, 2312, 2012

 


 

LES MANGABOOS

Par Élodie Audureau, Marine Dupuy, Christopher Gaudin, Clara Méoni, Alex Pagnoux

« Les Mangaboos sont, sans exception, des êtres de toute beauté. Ignorant le sourire et le froncement de sourcils, leur visage est empreint d’une paix et d’un calme immuables.
Pour être précis, on pourrait dire que les Mangaboos sont des créatures végétales, sans cœur ni organes internes, qui parlent et marchent. Ils ne naissent pas, mais poussent sur les parterres des beaux jardins de la région. On peut les voir, suspendus aux tiges des hautes plantes, à tous les âges - enfants, adolescents, adultes. »
Lyman Frank Baum, Dorothy and the Wizard in Oz, 1908

 


 

LES CHUPACS

Par Louis Bressolles, Joseph Clenet, Carine Leroy, Océane Pouliquen, Mathilde Rodière

« Les Chupacs se ruèrent sur le jeu de balle nouvelle formule au point de lui consacrer bientôt tous leurs loisirs. Les six courts annexes construits pour répondre à la demande ne désemplissaient jamais. Tout le monde jouait. Femmes et enfants réclamèrent et obtinrent des balles plus légères. Des hommes qui n’avaient jusque-là jamais posé le pied sur un terrain de peur d’être enrôlés dans une équipe s’entraînaient aux côtés de joueurs chevronnés qui ne ménageaient pas leurs conseils. »
Bello Antoine, Les producteurs, 2015