Du 11.10.18 au 21.12.18

DSAA1 Design d'espace


Reconversion de l'église St Laurent en ateliers d'artiste


architecture intérieure
En partenariat avec Delphine Lecamp, artiste et propriétaire du lieu

L'église St Laurent a récemment été vendue par la mairie de Rennes à l'artiste Delphine Lecamp. La sculptrice a pour projet d'y aménager 3 ateliers d’artiste, des espaces de travail partagés, des espaces de vie et un hébergement occasionnel.
Les étudiants en design d'espace ont ainsi pu participer à la conception de ce nouvel espace en engageant une posture claire de réhabilitation : de la préservation de ce patrimoine religieux, au dialogue contrasté avec celui-ci, jusqu'au remaniement décomplexé de l'existant, autant de possibilités d'envisager plastiquement et techniquement le projet dans sa relation au lieu.


 


 

Travailler seul dans sa « boîte », se retrouver dans l’espace commun

Par Carine Leroy

Les actions collectives sont mises en avant au sein de la nef. Les actions individuelles sont reculées et disposées dans les coins de l’Église. La nef est laissée vide et ouverte, le chœur et le transept sont saturés et couverts.
L'espace central est rendu polyvalent par la mobilité et la modularité de son mobilier, les mouvements et déplacements y sont amplifiés, le partage et les rencontres y sont favorisés.

 


 

Steel cubes

Par Christopher Gaudin

Les jeux de reflets et de porosité des espaces rendent voyants les « steel cubes » tout en renvoyant le regard vers l’église.
Le parement en tôle d'acier poli s'oxyderait progressivement, accrochant la lumière avec le temps. Le matériau ainsi se confondra avec la texture des murs de l'église.
Les différents ateliers sont dotés de baies vitrées permettant des espaces intérieurs lumineux. A l’instar des parois d’acier, le but est d’en faire des surfaces réfléchissantes pour perturber la perception des activités internes. Cela garantit une certaine intimité pour les artistes. Lorsque les espaces sont inhabités, ils apparaissent alors sous la forme de volumes réfléchissants.

 


 

Boites Emboitées

Par Cindy Sausse

Pour répondre au mieux à la demande, il est question de mettre en avant les détails architecturaux de l'église grâce à des effets de réflexion et d'empreinte.
De plus, l'intérêt des insertions immersives des boites dans le lieu est de privilégier les pleins et les vides pour donner l'illusion de boites dans un boite.
Enfin, en termes d'ouvertures, se créé un jeu de projection afin de conserver les caractéristiques uniques de l'église.

 


 

Multiples facettes

Par Léna Kaczmarek

Des formes facettées vont chercher la lumière, et la transfèrent par des jeux de face à face. Les façades en polycarbonate laissent apparaître des effets d'ombres et de lumières filtrées, propices à la contemplation et à l'inspiration. Ces pans de murs peuvent servir de support de travail pour afficher des réalisations.

 


 

Cadrages

Par Lucille Rabot

Les ateliers d’artistes de l’Église Saint-Laurent sont conçus autour de l’espace commun et offrent un cadrage sur le chœur de l’Église. Celui-ci est laissé tel quel pour conserver le charme de l’église et aménagé avec du mobilier de récupération. Le projet s’intègre dans l’église en essayant de la conserver au mieux, la symétrie étant conservée.
Les trois ateliers possèdent un cadrage sur la nef, celui ci est matérialisé par des extensions en bois (pin sylvestre). Ces espaces sont constitués d’un mobilier qui permet aux artistes de se reposer, de prendre du recul sur leur travail, d’observer le chœur et de travailler sur un bureau.

 


 

Division de l’espace, entre création et inspiration

Par Margot Aunai

J’ai fait le choix de diviser l’espace en deux parties distinctes :
- Un espace de contemplation et d’inspiration pour la partie haute de l’église. Dans cette partie, l’église
sera inchangé de sorte à laisser la charpente visible.
- Un espace de travail et de libre expression pour le rez de chaussée avec l’idée de créer une page blanche sur laquelle les artistes pourront intervenir, exposer leurs œuvres, leurs inspirations.

 


 

Les ateliers s'animent

Par Marie - Sophie Sébille

Il était important de conserver la déambulation initiale de l'église, dès l'entrée le regard est porté directement sur ce chœur. J'ai donc placé un premier atelier dans le chœur de l’église et les deux autres dans les ailes,
offrant donc un espace centrale commun.
J’utilise ce nouvel espace central afin de faire dialoguer les ateliers entre eux. Pour se faire que j’ai choisi de réaliser trois structures en ossature bois transparentes, enveloppées de plaques de polycarbonate. Les ateliers d'artistes sont des espaces nécessitant un apport de lumière, les structures transparentes permettrons de la faire communiquer d’atelier en atelier.
Cet espace central, devient un espace commun, mais également un espace d’inspiration, c'est pourquoi j’ai choisi de travailler sur la façade de chaque atelier, et de les mettre en scène afin de susciter l’inspiration.

 


 

Les ateliers dorés, vétusté réparée

Par Marine Dupuy

Les choix plastiques, pour inscrire les ateliers dans l’église St-Laurent, ont été pensés pour mettre en valeur les marques de son passé et les révéler. Un enduit teinté vient combler les fissures et les ateliers s’insèrent dans le lieu parmentés de tôle de laiton reflétant la lumière et contrastant avec l’aspect brut de le pierre.

 


 

Les ateliers facettes

Par Océane Pouliquen

Implantés dans l’église désacralisée, ces parallélépipèdes signifiant les trois ateliers se posent dans ce lieu chargé d’histoire qui les enveloppe. Se créé des ruelles, circulations, déambulations autour de ces structures, qui permettent d’exploiter les extérieurs, par des petits espaces nichés, creusés, facettés. Ils se détachent visuellement. Certaines faces, reculent, d’autres avancent sous l’effet de la polychromie.
Le travail coloré, saturé, permet de se détacher du lieu, de contraster, de créer une rupture nette et franche entre l’intervention architecturale ancienne et nouvelle.

 


 

Eglise inversée

Par Trévis Courcier

L’idée est de rompre avec l'édifice religieux pour valoriser et marquer l’intervention contemporaine. Les ateliers ne doivent pas être vus à travers le prisme de l’église et celle-ci ne doit pas être considérée simplement comme une enveloppe.
L’entrée dans le lieu est ainsi reconsidérée. Elle se fait par la sacristie. L’appréhension du lieu est inversée et progressive, la hauteur sous plafond augmente avec l’avancé dans l’espace. C’est un premier moyen de perturbation de la lecture de l’église.
Le dessin du plan des ateliers est issu d’une nouvelle grille qui ne s'appuie pas sur l'existant. Les points de référence de cette grille sont les biseaux des fenêtres. Les diagonales tirées de ces ouvertures permettent d’établir directement un plan en rupture avec la trame de l’église.